Restauration (partielle) d'une plaque de villa émaillée

Publié le 4 juin 2021 par C. Valat

Lorsque j'ai trouvé cette plaque émaillée 1900, elle était en piteux état : sauts d'émail grands comme des soucoupes (j'exagère à peine), peinture verte ayant bavé sur de larges zones... mais le motif me plaisait, et elle était dans mes moyens... alors...

Toutefois, avant de l'exposer dans un espace encore libre* de la maison, j'ai voulu l'arranger un peu.

Pour ôter la peinture, mes essais pour gratter la surface sans endommager l'émail étaient peu concluants jusqu'à ce que Pascale me suggère d'utiliser de l'huile (en plus de l'huile de coude). Cela a été plus efficace et j'ai pu ainsi dégager de petites zones ornées de boutons de roses.

Pour les sauts d'émail, pas de miracle, je me suis contentée de les masquer avec de la peinture blanche pour carrosserie, que l'on trouve en petits flacons équipés d'un pinceau, après avoir comblé en partie les plus gros avec un mastic pour métaux. La surface est néanmoins restée irrégulière.

J'ai aussi reconstitué une partie des lettres sautées, avec de la peinture pour carrosserie, bleue cette fois, assez dans la teinte initiale.

Je me suis arrêtée là, le mieux étant l'ennemi du bien, comme disait ma grand-mère... Et en plaçant judicieusement mes pichets sur le casserolier de la cuisine, j'ai pu y installer ma plaque émaillée en décor de fonds.

Finalement, elle rend assez bien, je trouve.

* (le "encore libre", est de mon époux)