Poncer et huiler un parquet endommagé
Après 6 ans de location, la maison de ma mère avait souffert comme si un troupeau de buffles y avait séjourné.
Les parquets des chambres et de la mezzanine notamment, initialement vitrifiés, étaient dans un état déplorable : rayés, écaillés, tachés d'eau et d'autres substances que je préfère ignorer. La première photo est un exemple parmi d'autres des dégâts à réparer.
Comme il s'agissait de parquets en chêne collés, j'ai décidé de les poncer : une grande enseigne de bricolage loue des ponceuses et des bordureuses (pour faire le long des plinthes) à des prix très raisonnables.
J'ai juste eu besoin de me faire aider pour monter la ponceuse à l'étage (ça pèse un âne mort cet engin).
Pour éviter des dégâts irréversibles, j'y suis allée très progressivement en choisissant des bandes à grain moyen et une pression pas trop forte, quitte à passer plus de fois aux mêmes endroits. Déjà après cette opération, les sols avaient pris un coup de jeune.
Je ne souhaitais pas les vitrifier à nouveau et ai opté pour une huile pour parquets : blanche pour la chambre de l'étage, et grise pour la mezzanine. Là j'avoue que j'ai honteusement exploité mes fils qui ont essuyé au chiffon ( et à 4 pattes) l'huile que j'étendais au rouleau, pour la faire pénétrer dans le bois et ôter le surplus. Le rendu est vraiment joli, on voit bien les veines du bois, légèrement teinté et satiné, et protégé.
Au rez-de-chaussée, j'ai choisi de traiter les chambres avec une peinture pour parquets (teinte Bouleau de chez Syntilor). elle s'applique au rouleau en deux couches fines et le rendu est également très sympa. petit plus, en cas de salissures on peut passer la serpillère (essorée).
Lors de l'application, l'odeur de l'huile est assez forte, mieux vaux donc travailler fenêtre ouverte (aux beaux jours), la peinture, elle, demande une température douce (pas plus de 25° je crois) pour ne pas sécher trop vite, j'ai donc travaillé le matin, à la fraîche.
Quelques clichés avant- après pour vous faire une idée...